Une propriété aux multiples influences
Les premières plantations de vignes sur les terres de Château Paradis datent de -600 avant J-C lorsque les Phocéens se sont implantés à Marseille et y ont introduit cette prodigieuse plante. Par la suite, en -21 avant J-C les Romains décidèrent de bâtir la « Villa Regina » ainsi qu’un établissement agricole Gallo-Romain qui possédait un pressoir à raisin.
Aujourd’hui encore, tout près de la parcelle Paradis, il est possible de retrouver des morceaux de tuiles ou de terre cuite enfouies dans la terre qui témoignent des vestiges de la «Villa Regina ». Les terres de Château Paradis ont été cédées à différents propriétaires les années qui suivirent mais elles ont toujours été liées à la culture du vin.
C’est en 1980 que l’on assiste à la naissance du Château Paradis. Le domaine appartient à Jacques Héon, un franco-allemand passionné de vin et particulièrement par le vin blanc. Il plante alors plusieurs hectares de Sauvignon blanc et de Grenache blanc. En 2003, il cède le vignoble à de nouveaux propriétaires, Philippe et Juliette Deschamps. Ils réhabilitent la bastide originelle, qui auparavant était une ancienne ferme. Par la suite, ils construisent la cave et le chai pour permettre ainsi au domaine de sortir du statut de coopérateur pour devenir propriétaire récoltant. Château Paradis ouvre une nouvelle page de son histoire.
Depuis 2011, c’est la famille Thiéblin qui détient la propriété. Attachés à leurs racines provençales, Xavier et Odile Thieblin ont à cœur de magnifier le domaine et de créer des vins de terroir avec une vraie personnalité. En 2012, ils restructurent le vignoble et acquièrent cinquante hectares de vignes supplémentaires en AOP, appartenant initialement au Château de Fonscolombe.